Vernissage exposition "Musées en exil" au MOCO de Montpellier, jeudi 10 novembre à 18h
L’ambition de cette exposition du MOCO consacrée aux collections en exil est d’aborder le rôle clé des biens culturels dans la construction d’une identité par et pour des communautés déchirées. Pourquoi et comment des citoyens décident de créer des collections en temps de conflits ? Déracinées, les œuvres rassemblées par des artistes, des commissaires, ou des passionnés prennent une valeur symbolique d’unité nationale et de résistance au-delà de leur valeur artistique. L’exposition explore l’histoire unique de trois collections singulières : celle du Musée International de la Résistance Salvador Allende (MIRSA), conservée au Museo de la Solidaridad Salvador Allende du Chili ; Ars Aevi, la collection du Musée d’art contemporain de Sarajevo ; et la plus récente, celle rassemblée pour le futur Musée national d'Art moderne et contemporain de la Palestine, actuellement déposée au musée de l’Institut du monde arabe à Paris.
Trois collections, trois récits, trois cas d’étude sur trois continents : l’origine et la diffusion de ces collections ont été fondamentalement des actes de résistance, de solidarité et d’espoir face au chaos et à la violence que chacun de ces territoires a traversés ou continue de vivre.
La présentation de chacune de ces collections est précédée d’une remise en contexte historique et d’une introduction qui aborde la problématique de la préservation du patrimoine en temps de conflit. L’exposition offre un retour sur l’histoire des évacuations des collections du musée du Prado au moment de la guerre civile espagnole, et des collections du musée du Louvre et du musée Fabre pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle évoque également la situation en Ukraine, en présentant le travail d’artistes ukrainiens en partenariat avec l’association Artists Support Ukraine.
L’exposition bénéficie du patronage de l’UNESCO.
Nous espérons pouvoir vous compter parmi nous à l’occasion de l’ouverture de cette grande exposition.
Bien cordialement
Numa Hambursin, directeur général, et toute l’équipe du MOCO Montpellier Contemporain